vendredi 19 mars 2010

Messe anniversaire du décès de Léon - 19/03/2010

MESSAGE D'INFORMATION :

CE JOUR 19 03 2010 aura lieu la messe anniversaire du décès de LEON a l église sainte jeanne d'arc à LORIENT à 17 Heures.
Vous êtes les bienvenus.

dimanche 17 mai 2009






Le General Fleury à fait ses adieux à Léon.

Devant tous ses nombreux amis réunis, il a rendu hommage à son camarade de promotion.

dimanche 10 mai 2009

L'Eloge funèbre du général Fleury

Mon cher Léon,

Voici près de 55 ans, nous rentrions ensemble à l’École de l’air. Nous étions dans la même brigade et nous avons tout de suite tissé des liens d’amitié.
Ayant fait ta préparation à l’École des pupilles de l’air, tu fais partie de ceux qui s’adaptent sans problème au régime du Piège. Ta personnalité grâce à ton sourire, ta gentillesse et ton dynamisme ne passe pas inaperçue. Tu fais partie des personnalités de la promotion.
En juin 1954, tu pars faire ton entraînement au pilotage au Canada. C’est une grande joie car les voyages ont toujours fasciné les jeunes et un regret puisque tu vas devoir laisser Claudine pour 18 mois de l’autre côté de l’Atlantique. La formation canadienne est excellente mais, avec tes camarades de promotion, tu découvres que les anglophones n’apprécient pas toujours la francophonie !
Janvier 1956, c’est le retour en France et tu choisis la 2ème escadre de chasse, l’Académie des chasseurs, car ton classement permet ce choix.
Tes qualités te font désigner pour l’escadrille parrainée par la 2, la 1/72 basée à Sétif et équipée de T-6. Tu seras souvent en détachement à Bougie. La zone d’action de l’escadrille n’est pas facile et les actions de combat nombreuses. Tu es ardent dans la bataille et tu seras même contraint à un atterrissage forcé, ton avion ayant été abattu par les rebelles. Début 1958 tu rentres à Dijon, titulaire de la croix de la valeur militaire avec 3 citations.
Excellent pilote, tu es nommé commandant d’escadrille au sein du célèbre escadron des cigognes. Tu participes à la mise en service en unité du Mirage III C, faisant ainsi partie des premiers pilotes français à voler sur avion bi sonique. Cela te vaut même d’essayer le siège éjectable, le moteur de l’appareil n’ayant pas voulu te ramener au terrain.
Tes qualités d’officier te font alors choisir pour l’encadrement des jeunes élèves officiers de l’École de l’air où tu donnes la pleine mesure de tes compétences. Ce sera le départ d’une deuxième partie de ta carrière consacrée à la formation des jeunes.
En 1965, tu reçois le commandement à Cazaux de l’escadron 2/8 consacré à l’entraînement au tir et à la formation initiale de jeunes pilotes de chasse. Tes qualités de moniteur te font désigner pour commander ensuite le groupement écoles d’Aulnat, groupement chargé de la formation des moniteurs.
1969, tu réussis brillamment le concours d’entrée à l’école de guerre et breveté de cette école tu rejoins ton premier poste en état-major, le Bureau des programmes de matériel, à l’état-major de l’Armée de l’air. Tu y es responsable du programme Alphajet. Au 5ème étage du boulevard Victor, tu vis l’expérience passionnante de la direction d’un programme. Le succès de l’Alphajet est ainsi aussi le tien.
Après 3 années passées à l’EMAA, tu rejoins l’état-major des armées à la division planification, programmation et budget.
C’est ensuite l’expérience inégalable de commandant de base à Cognac, où, étant le chef, tu es responsable de tout : des opérations à la logistique, sans oublier les relations extérieures.
A la fin de ton commandement, ta réussite, tes qualités humaines et ton expérience te font désigner pour représenter l’Armée de l’air au Sénat. Tu es nommé général de brigade aérienne le 1er avril 1983 et tu quittes l’Armée de l’air le 1er octobre 1983.Tu as alors plus de 4 000 heures de vol, tu es officier de la Légion d’honneur, titulaire de la croix de la valeur militaire et de la médaille de l’aéronautique. Tu recevras les insignes de commandeur de l’Ordre national du mérite le 26 avril 1984.
De retour dans ta ville natale de Lorient tu ne restes pas inactif pour autant.
Sportif, tu continues les traditions familiales en prenant la présidence du Cercle d’éducation physique de Lorient. Tu n’oublies pas l’Armée de l’air et tu prends la présidence de l’association amicale des anciens de l’Armée de l’air du Morbihan. Tu participes ainsi à mes côtés à l’inauguration du rond-point F/O Lyon à Larmor-Plage le 8 novembre dernier.
Enfin, tu n’oublies pas notre promotion en organisant une rencontre, avec bien sûr marche sportive, ici même à Lorient il y a quelques années.
Tu as ainsi consacré une vie bien remplie au service des Lorientais, de l’Armée de l’air et de la France. Mon cher Léon, ton épouse, ta famille et tous tes amis nous ne t’oublierons jamais.

mercredi 6 mai 2009

A Kerlin avec Charles

Papa et notre cher oncle Charles ont toujours été complices.

Papa nous racontait leurs espiègleries. Le fusil mitrailleur piqué aux allemands et caché derrière la chaudière, la construction de la 'périssoire' avec des bouts de bois et du goudron graté sur la route pour traverser la rivière d'Auray lorsqu'on écopait assez vite...
Et Charles en rajoutait avec les histoire de classe chez les jésuites, les nuits blanches à réviser pour décrocher un sans-faute et coincer le prof perplexe et dubitatif.

Tous les deux à travers leurs histoires, peut-être sans s'en rendre compte, ils ont façonné notre imaginaire et nous ont créé des repères - je crois même des valeurs - et toujours avec ce sourire complice qui résume la photo.

Merci, Olivier d'avoir exhumé cette image de l' album de la famille Poulain, laissé par tante Geneviève et Bernard. Elle a été prise juste après la guerre. La balustrade de la terrasse est encore tordue par les bombes incendiaires tombée sur la terrasse.

Pierre

mercredi 8 avril 2009

jeudi 19 mars 2009

TEXTE POUR LEON (par ses petits-enfants)

(Louis) Léon, c’est comme cela que l’on t’appelait, ni « Papi » ni « Pépé », et nous, on aimait bien comme ça !

(Ysé) Avec toi, on ne s’est pas ennuyé, entre les croisières à bord du Scorff dans le Golfe et jusqu'à Fort Boyard pour les plus longues, ou les journées de ski de fond avec cramé-mouillé dans l'auberge de Retord ou quand on trouvait porte close, avec pique-nique assis dans la neige au soleil… : à la mer, comme à la montagne, fallait que ça bouge !!!

(Kévin) Les « schniieiiiss dans la neige » en fond, c'est-à-dire l'apprentissage il y a une vingtaine d'années de la stabilité sur les skis dans les descentes et, pour celles en alpin, la ritournelle «flexion - planter de bâton - extension pour alléger le poids sur les skis et tourner sans déraper», ... puis la découverte du jeu de bridge sur PC il y a une dizaine d'années... et il m'en reste, des choses à découvrir, m'as-tu dit, il y a moins d'une semaine.

(Audren) Grâce à ton expérience et ton vécu avec tes quatre lascars, tu as su nous transmettre tes savoirs sans te lasser. Aussi bien à la recherche des blockhaus et du mur de l’Atlantique pour mes projets d’école que pour chacun de nous, lorsqu'à dix reprises, tu t'es plié en quatre, au sens propre comme au figuré, autour du Ter, pour pousser la bicyclette, et sans petites roues, s'il vous plaît.

(Nolwenn) Côté culinaire, c’est Claudine qui nous régalait et qui te vaut en terme de générosité, mais nous étions tous à la file indienne derrière toi quand tu sortais la poule à pond et les cornets à glace !!! Tu avais plus d’un tour dans ton sac pour nous épater ; nous nous rappellerons toujours la valeur de l'équité avec la part du roi et les fameuses soirées châtillonnaises ; nous dégusterons en ton honneur des raclettes préparées avec le chauffage que tu as su recycler en appareil à raclette grâce à ton ingéniosité de bricoleur !

(Caroline) Les découvertes de la vie comme l’histoire de Lorient et de la famille sont d'autres des valeurs auxquelles tu attachais beaucoup d’importance et pour lesquelles tu nous as consacré de ton temps. Répondre toujours avec entrain et bonne humeur à nos requêtes ou nous demander un coup de main, tel était ton secret pour partager ensemble des expériences marquantes grâce à vos 2 maisons toujours ouvertes à/pour la famille et prêtes à nous acceuillir même en cas de prolongation de séjour ou avec nos amis !



(Paul) Parmi la déferlante de bonnes actions, ces merveilleux souvenirs sont un pâle échantillon de tous nos instants heureux et un vague aperçu de tes compétences. Dans ton sillage, ce ne sont que l'écume de toutes les traces que tu laisses dans nos esprits, cher Léon, nous te remercions et nous n’oublierons jamais ce que tu nous as appris pour qu’un jour nous le transmettions à notre tour. "Aimons notre prochain comme nous-mêmes", comme tu l'as fait et nous serons assurés de la grâce de notre âme comme nous le somme de la tienne. A jamais un grand merci.

Communiqué de presse
Décès de Léon Brisset



Léon Brisset nous a quittés, c’est une grande figure de Lorient qui disparaît. Au nom du Conseil municipal de Lorient, je tiens à rendre hommage à la mémoire d’un homme de valeurs, de conviction, d’action comme en témoigne son brillant parcours d’officier supérieur. Rendre hommage aussi à son engagement dans la vie de la cité, en tant que conseiller municipal, mais surtout au service du CEP (Cercle d’Education Physique) pour lequel il aura consacré 24 ans de sa vie.
Ses qualités humaines, sa générosité, reconnues de tous, peuvent avoir force de modèle pour bien des enfants et adolescents qui ont grandi dans son entourage.
« Il faut occuper les jeunes intelligemment », la formule était à l’origine du CEP. Léon Brisset, par son altruisme, sa bonté, s’y sera utilement employé.
A sa famille, ses proches, aux membres du CEP, je tiens à exprimer, au nom des lorientais, mes condoléances les plus attristées.
Norbert Métairie
Maire de Lorient
17 mars 2009

Slam pour papa

Dimanche soir
entre Brassens et saint Exupery
Dimanche soir
après soixante dix-huit ans de vie
Dimanche soir
après le match de Rugby
Dimanche soir
notre petit père est parti.
Il n'a pas lâché la barre
pendant trois jours
et trois nuits
et puis « bon sang de bonsoir »
il nous a dit
« c'est pour ce soir le vol de nuit »
nous laissant là
autour de de son lit,
sa femme
et puis ses quatre « petits »
son dernier quart
il a pris
dans le grand bleu
sans préavis.

Pascal